Jorge Luis Borges
Rythmes rouges
Traduit de l’espagnol par Jean-Pierre Bernés
Eaux-fortes d’Antonio Seguí
20 octobre 1992. 48 p. (pp. 11 à 41)
101 exemplaires avec quatre eaux-fortes rehaussées à l’aquarelle,
dont 35 comportent une suite à part tirée à grandes marges.
L’exemplaire sans suite : 1 200 € / L’exemplaire avec suite : 2 500 €
Ces poèmes, parus dans des revues d’avant-garde en Espagne, entre 1919 et 1922, ont été retrouvés et traduits pour La Délirante par Jean-Pierre Bernés. Qualifiés par Borges lui-même de « cubistes », ils sont tout à la fois imprégnés de futurisme, d’Apollinaire, de la Révolution d’Octobre et de la découverte de l’amour. On est ému de tant de générosité, d’enthousiasme, de candeur et déjà de maîtrise formelle.
Dans le matin léger
s’étirent des milliers de drapeaux
la lumière
comme un lierre
pend aux murs